le 4 octobre dernier les vernis Essie sont proposés chez Monoprix.

Heureuse nouvelle quand on sait que la marque américaine est l'une des plus riches en matière de teintes proposées et rivalisent de créativité avec sa principale concurrente sur ce créneau porteur   OPI.

La créatrice de la marque, Essie Weingarten, s'est passionnée très tôt pour le vernis et ses multiples possibilités et c'est en peaufinant quelques grands classiques devenus depuis des best sellers, qu'elle a su se faire un prénom dans un milieu jusqu'alors assez frileux. 

Ses incontournables : le "Sugar Daddy", le "Ballet Slippers", chouchous de la reine d'Angleterre et de la nouvelle princesse de Galles, et tout une gamme de couleurs sucrées, délicates, élégantes ou provocantes, pour adapter nos petites menottes à l'humeur du jour ! Ce sont en tout 90 teintes qui sont ainsi présentées dans vos magasins de proximité préférés et une version frenchie du pinceau, plus facile à utiliser et censé faciliter la pose du vernis, les américaines semblant beaucoup plus douée en la matière....

A vos pinceaux donc petites chanceuses !!!

prix de vente : 11,90 euros environ

www.essie.fr

Des prairies bordées de cactus, des bêtes pas si bêtes que ça, des couleurs pas banales, un dépaysement particulier, entre une impression d'éloignement intense et l'envie d'appartenir à cette culture, noble à l'évidence !

Petit séjour en Andalousie, sur la terre du Toro Bravo et de ses éleveurs, Mayoral et autres afficionados. Les rites tauromachiques ne m'étaient pas étrangers. En landaise avertie, la corrida, le combat à mort ne me faisaient  pas forcément plaisir à voir, mais j'en respectais les rites et trouvais même le décorum assez fantastique. Philosophiquement, personne ne pouvait, selon moi, aborder ce sujet sereinement, je pense maintenant que les choses sont toujours plus complexes qu'elles n'en ont l'air et que les extrémismes ne sont pas toujours là où on le croit.

Depuis des lustres, l'homme élève le taureau, lui fait une vie douce à l'ombre d'oliviers centenaires, le considère comme un seigneur et prend soin de ne pas ombrager ses journées. Il le regarde évoluer, s'endurcir ou s'étioler parfois. Les taureaux ne sont pas tendres les uns envers les autres, la moindre faiblesse d'un congénère peut le conduire à l'éviction de son groupe....cqfd !

Quand l'ami taureau est devenu puissant et vénérable, son éleveur, qui l'aime et le respecte d'égal à égal, le choisit ou pas pour un avenir particulier...celui des braves parmi les braves.

Le destin de ces seigneurs des arènes n'est jamais scellé, il serait simpliste de le croire et la grâce d'un taureau dans une arène en liesse est une chose certainement exceptionnelle à vivre ! Dommage que cela n'arrive que si rarement...

 Les ganaderias d'Andalousie ne sont plus très nombreuses...quiconque a la chance d'en visiter une et d'entendre son mayoral raconter la véritable Histoire des Toros Bravo, n'en sortira pas forcément acquis à la cause de la corrida, mais totalement acquis à celle de ces éleveurs et de leur humilité face à la majesté de leurs bêtes.

Plusieurs niveaux de compréhension, un amalgame touchant de sentiments profonds, se fondent en ce film très surprenant pour ne pas dire déstabilisant. La maladie d'un enfant, l'horreur tétanisante des révélations médicales, étape après étape, le couple qui puise jour après jour dans ses liens les plus absolus pour survivre et puis qui lâche parfois... tout dans ce film est plus réel encore que la vie ! On suit, on survit avec eux, on comprend et admire leur amour, parfois on se choque de leur détachement, puis on convient de l'évidence : comment ne pas se "décaler" si l'on veut tenir la route ? Il faut leurs moments d'hystérie et d'abandon, il faut leur égoïsme minimal pour que l'histoire soit crédible...dans la vraie vie, celle qu'ils ont vécue avant d'en devenir les acteurs presque pénitents, il faut transcender les heures pour ne pas sombrer....

Allez-y ! L'amour y est palpable du début à la fin et l'on est touché en plein coeur!

MONUMENTA !!!!

Effectivement le cahier des charges de cette exposition récurrente au Grand Palais a été respecté, et même magnifié par le fantastique artiste indo-britannique, Anish Kapoor. Investir les 13500 m2 de la prestigieuse nef d'une oeuvre inédite? Qui mieux que ce plasticien hors-norme, découvert pour ma part au Guggenheim de Bilbao, pouvait faire disparaître les limites architecturales de l'édifice et emporter le visiteur aussi loin?

"Leviathan", fabuleuse installation aux proportions insoupçonnables, provoque tous les sens. Impossible de sonder ses entrailles mystérieuses, gonflées à bloc, infiniment belles et inquiétantes à la fois. Certaines personnes en sortiront oppressées, d'autres auront eu l'impression d'un voyage intérieur et libérateur. Sorte d'organe à la respiration subtile, on se prend à cadencer son propre souffle sur le sien. Et lorsque l'on découvre la rondeur de ses courbes, épanouies dans l'immensité du lieu, tout en douceur, l'effet est euphorisant.  

Kapoor est un poète immense, doué d'un génie des proportions et des formes sans pareil. L'exposition ne dure que jusqu'au 23 juin prochain. Précipitez-vous!

(Les enfants adoreront !)

Merci Kate et Willie pour cette journée onirique, emplie de tout ce que même un Walt Disney n'aurait pu nous offrir de beauté,  romantisme, carillons et tenues éblouissantes !

Merci de nous offrir une image tellement improbable de nos jours, d'un véritable jour de partage entre un peuple et ses futurs souverains. Quand ailleurs les révolutions font rage, et les pseudo-monarques n'en finissent plus de se voir destituer, les britanniques ont montré, à l'unisson avec le monde entier, à quel point leur monarchie tient encore un rôle social important, à quel point les images, dites d'Epinal, d'un prince et d'une princesse, peuvent aider une population à retrouver le sourire et reprendre espoir...

Aériens, enthousiastes, amoureux (dans la so british réserve pour lui, la rayonnance pour elle), les deux jeunes amants ont su captiver tout le monde, libérer nos instincts romantiques jusqu'alors réffrénés par la morosité ambiante, et bousculer les anti-monarchistes, dont les plus fidèles n'auront pu dénigrer ce feu d'artifice d'ondes positives !

Idée génialissime du trajet en Aston Martin Vintage, avec ballons colorés et plaque d'immatriculation "just Wed" ! Décalage d'une rare intelligence,  relativisant de fait, les fastes engendrés par la cérémonie et recadrant la caste royale avec une humilité et un humour tout anglais...j'adore !!!

Hortense est fan !

Jeunes, beaux, riches et spirituels...what else?